Gilliana, une rencontre avec Jésus grâce à une grossesse difficile

Je vous partage aujourd'hui le témoignage de Gilliana, puissamment touchée par Jésus au travers de sa grossesse.

Bonjour à tous,

Je vais vous relater aujourd’hui un évènement de ma vie qui a été extrêmement compliqué mais qui  a été déterminant pour moi en ce qui concerne ma foi.

J’ai  grandi au sein d’une famille chrétienne à Madagascar.  J’ai été baptisée à l’âge de 3 ans par aspersion. J’ai donc connu très tôt le nom  et l’histoire de Jésus.  Ma famille et moi allions à l’église tous les dimanches, nous prions avant les repas, je priais tous les soirs pour dire merci de la journée et je récitais systématiquement « le Notre Père ».  Je priais avec tout mon cœur et je comptais sur Lui pour m’aider quand j’avais des difficultés.  Je pensais avoir une relation profonde et intime avec le Seigneur, Il était là pour moi et répondait à mes attentes.

A l’âge de 18 ans, je suis venue en France pour y effectuer mes études universitaires. Etant loin de mon environnement habituel, je me suis également détachée de tout ce qui était habituel (comme allait l’église), je me suis éloignée de Dieu. Et puis parfois, je revenais à lui  et puis je m’éloignée. Ca été çà pendant quelques années, jusqu’au jour où tout a basculé…

Je suis tombée enceinte en octobre 2013. Cette grossesse a été une surprise car elle n’était pas prévue à ce moment-là. J’étais inquiète dès l’annonce de cet évènement dans un premier temps et ensuite j’ai pu me réjouir de l’arrivée de cet enfant.

A cette époque, je travaillais beaucoup, je n’étais pas non plus en grande forme avec le début de la grossesse, j’étais noyée dans mon quotidien,  je n’avais le temps pour rien. Je m’étais détournée du Père.

Un soir ma sœur m’interpella en me disant que j’avais besoin de me reconnecter avec le Seigneur et que je ne devais pas attendre que la situation s’aggrave. J’étais tout à fait d’accord avec elle, mais prise dans la spirale de mon quotidien je n’ai pas su prendre le temps pour me poser et prendre un temps avec Dieu alors que j’en avais vraiment besoin.  J’étais vraiment fatiguée et je ne savais plus où est ce que j’en étais. J’étais totalement perdue.

J’ai commencé l’année 2014 sur le même rythme, rien n’avait changé.  Je courrais entre le boulot, les échographies, les analyses de suivi de grossesse, la famille. J’étais dans le désert. Puis fin mars 2014, alors que je n’étais qu’à 4 mois et demi de grossesse, mon médecin m’annonce lors d’un contrôle échographique que j’allais devoir cesser toute activité car j’étais en menace d’accouchement prématurée, j’avais un col qui s’était rétréci. Cela impliquait de ne plus travailler, ne plus porter ma fille ainée qui avait à l’époque 22 mois, rester alitée jusqu’au bout de la grossesse. A l’annonce de cet nouvel, je me suis dit ça va aller car une intervention chirurgicale pour renforcer ce col incompétent allait être effectuée. (Je me reposais dans ma détresse sur le corps médical). J’ai donc été hospitalisée dans un premier temps en maternité pour y subir cette intervention chirurgicale que l’on appelle cerclage.

La veille de l’opération (il était 19h), une échographie a été pratiquée par mon médecin, et là en étant allongée sur la table de consultation, je voyais dans son regard que quelque chose n’allait pas. Effectivement, c’était bien grave car la poche des eaux sortait du col, je ne pouvais donc pas me faire cercler car il y avait des risques de rompre cette poche et de provoquer l’accouchement. Je n’étais qu’à 4 mois et demi de grossesse. Le bébé pesait 600 g.  Avec ce poids le pronostic vital est engagé. Les organes ne sont pas matures.

Mon médecin m’a transférée vers 23h dans un hôpital de niveau 3 dans l’unité grossesse à risque car je pouvais accoucher à tout moment. La situation était très critique, une seule contraction et la poche des eaux risquait de se rompre. Les médecins avaient émis une réserve sur l’issue de ma grossesse. Le pédiatre chargé des grands prématurés me demandait déjà jusqu’où j’irai en terme de soins pour le bébé, si je voulais laisser faire la nature où tout mettre en œuvre médicalement pour sa survie.

J’étais anéantie, j’avais peur de perdre mon bébé, et j’étais seule même si j’avais en effet, le soutien de mes proches, mon mari, mes sœurs, ma famille à Madagascar, mes amis.

Je ne pouvais plus compter sur le corps médical, sur personne. Alors dans ma grande détresse, j’ai fait appel à Dieu. Dans un premier temps, je n’ai pas eu de réponse et je restais dans la crainte, une profonde détresse. C’était particulièrement dure aussi, car j’étais loin de ma fille de 2 ans avec qui j’avais une relation fusionnelle.

Alors, je me suis mise à chercher Dieu sur mon lit d’hôpital, je me suis mise à lire sa parole, à prier. J’ai demandé pardon pour m’être éloignée et lui ai demandé de m’aider. J’ai vu cela comme une occasion qui m’était donnée pour renouer avec le Seigneur.
Puis, en lisant sa parole, je suis tombée sur le verset suivant : « Car celui qui a fait les promesses est digne de confiance » Hébreux 10.23  Plusieurs passages de la Bible que je lisais me faisaient comprendre que tout se finirait bien.

Cependant, le doute me gagnait de temps en temps. L’ennemi travaillait en silence.
Je suis tombée également sur cet encouragement d’une sœur en Christ :
« Agis avec assurance car sa promesse est la tienne. Chasse le doute car sa faveur pour toi et certaine. Crois fermement en sa Parole et ton âme sera sereine. Persévère, nul doute que ta victoire sera pleine.»
Des sœurs en christ avaient également la révélation que tout irait bien pour moi.
Puis, j’ai entendu Sa Voix dans mon esprit me dire « t’en fais pas, tu mèneras cette grossesse à terme ! »

En l’espace de quelques jours, je savais quel était le plan de Dieu pour moi, Il me l’a fait part par mes sœurs en Christ, Il me la re-confirmé par sa Parole, et j’ai entendu Sa voix.
J’avais juste à agir avec assurance, à chasser le doute, à croire en Lui. 
J’ai alors connue la paix, une paix profonde. Je gardais cette paix même quand les médecins venaient me rappeler la situation critique dans laquelle j’étais.

Et puis un 30 juin 2014 à 11h10 après 1h de travail (et sans péridurale s’il vous plait!), j’ai mis au monde une petite fille, une très jolie petite fille, en pleine santé du haut de ses 2kg490. Cette petite fille s’appelle Camille et elle est parmi nous aujourd’hui. J’ai alors remercié le Seigneur et j’ai continué à persévérer dans la lecture de Sa Parole et dans la prière.
Puis en lisant la Parole de Dieu, il m’a été révélé : « Tu raconteras ce que j’ai fait pour toi ».

Le le 3 mai 2015, j’ai pris mon baptême pour déclarer publiquement que je donnais ma vie à Jésus et que j’abandonnais les œuvres de la chair pour vivre et marcher par la foi en Christ. J’ai alors révélé également ce jour ce que le Seigneur avait fait pour moi.
Alors je m’adresse à toi, toi qui doute, qui cherche, qui traverse des déserts (maladie, problème de fertilité etc.), confie toi au Seigneur, cherche le de tout ton cœur, le Seigneur se laisse trouver.  Confiez-vous à Lui , votre vie ne sera plus jamais là-même.
Avec beaucoup d’amour et d’encouragement.


Gilliana

Commentaires

  1. C'est un témoignage très touchant, Dieu se manifeste encore avec puissance ! Et je suis sûre que ce témoignage va encore en encourager plus d'un(e)s ! Soyez bénis !

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  2. Coucou Gilliana ! Merci d'avoir rendu ce témoignage de foi. Tu me reconforte et me pousse à aller de l'avant, sereine et confiante dans sa Parole.

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  3. Coucou Gilliana ! Merci d'avoir rendu ce témoignage de foi. Tu me reconforte et me pousse à aller de l'avant, sereine et confiante dans sa Parole.

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