Ces très grandes femmes, derrière ces grands hommes...
Quelqu’un a-t-il vu une seule de ces nuits, où cachée derrière mes cernes, et rongée par l’inquiétude, j’attendais de ses nouvelles ? Quelqu’un a-t-il entendu, un seul de ces soupirs, d’amour, de fierté, de joie, de tristesse, ces sentiments qui s’entremêlent et se bousculent les uns après les autres ? Quelqu’un a-t-il senti, ces battements de cœurs, qui (com)battent à l’unisson, avec toutes ces causes et ces visions, qui font battre le sien ? Quelqu’un a-t-il su, que j’aime au point de m’éloigner, au point d’en avoir peur, et d’en mourir un peu à moi-même ? Quelqu’un a-t-il cru, en me voyant si forte, que je suis inébranlable, constante, irréductible, et imperturbable ? … rien de tout cela. Quelqu’un a-t-il vu, ces victoires, ces âmes et ces cœurs touchés lorsqu’il prend la parole ? Quelqu’un a-t-il entendu, le cri de joie de ceux qu’il nourrit, de ceux qu’il berce, de ceux qu’il abrite ? Quelqu’un a-t-il senti, les tremblements de ceux qui guérissent, et de ceux qui à travers lui